Comment suis-je devenue accro aux perles Miyuki ?

Depuis un an environ, je me suis mise à tisser des perles Miyuki et je suis devenue légèrement accro... Il y a différents mouvements sur le web notamment le #jenfiledesperlesetjassume dans lequel je me retrouve totalement !

Je suis en train de travailler sur un tutoriel pour réaliser le tissage brick stitch que je vous mettrais à disposition. Le but de ce tuto sera de vous aider lors de vos débuts car j'ai bien galéré...

En attendant je vais vous parler des différentes méthodes de tissage et de mes différentes créations. Et vous aurez une petite surprise en fin d'article (oulala !!!).

Mais c'est quoi les perles Miyuki ?

Ces perles sont très connues par toutes les filles qui font des loisirs créatifs, car elles sont parfaites ! Ces perles japonaises sont en verre et elles sont toutes identiques (importante homogénéité de forme) ce qui permet de faire des tissages réguliers, bien plats et agréables au toucher...parfait quoi !

La marque japonaise Miyuki propose un vaste éventail de perles, de différentes formes et de différents calibres. A ce jour, je n'ai utilisé que les "delicas" qui sont les plus connues.
 
Les delicas sont des perles cylindriques avec un trou très grand, de sorte que la paroi de la perle est très fine. Cela permet de nombreux passages du fil. Quand on les regarde de profil, elles donnent l'impression de petit carré, ce qui explique la forme des grilles que l'on trouve généralement.
La taille des perles se mesure dans le sens du trou. Elle s'indique par un nombre suivi de /0. Plus le nombre est élevé, plus les perles sont petites (15/0, 11/0, 8/0... ). Les perles les plus utilisées sont les 11/0.

Vous avez un choix très important de couleurs différentes (brillante, mat, métallique, avec reflet...), les créations sont donc infinies.

Pour plus d'informations, vous pouvez aller vous balader sur le site officiel ici.

Ces perles sont vendues en général par 8 grammes, cela vous permet de faire plusieurs créations. En général, je me fournis chez Perlesandco, mais vous pouvez désormais aussi en acheter chez Cultura.

Les différentes méthodes de tissage :

Avec un métier à tisser : 

C'est la première méthode de tissage que j'ai utilisé. Au départ, je voulais simplement faire des bracelets donc cette méthode était la plus simple. C'est par contre la plus "cher" car il faut acheter un métier à perler (il y a tous les prix, de 6€ à plus de 40€).

Une fois le fil monté sur votre métier, vous allez enfiler toutes les perles de la rangée en suivant votre trame.

Cette méthode est donc la plus "rapide" (cela reste un travail de patience...), car vous réaliser votre tissage rangée par rangée et non perle par perle. Par contre, je rencontre quelques problèmes avec cette méthode car je ne trouve jamais mon bracelet assez résistant, ou alors il a tendance à gondoler (et peu importe la méthode que j'utilise pour le commencer ou le terminer).
J'utilise donc surtout cette méthode pour coller mes tissages sur des bracelets rigides.

Bracelet rigide - Boutique A Little Market

Avec la méthode brick stitch : 

Ma méthode préférée, celle que j'utilise très régulièrement pour faire toute sorte de tissage. C'est à mon sens celle qui laisse le plus de possibilité et qui donne les tissages les plus résistants. Vous devez passer le fil deux fois dans la perle ce qui rend le tissage assez rigide pour faire boucles d'oreilles, broches, colliers, etc...
De plus, cette méthode ne demande pas beaucoup de matériel, juste une aiguille et du fil.

J'ai commencé par tisser des chose simples telles que des petits nœuds que j'ai montés en collier puis avec plus de confiance, tout est réalisable, il suffit de laisser parler son imagination.

Parure Bleu roi - Boutique A Little Market

Parure Inspiration japonaise - Boutique A Little Market

Avec la méthode peyote : 

C'est la dernière méthode que j'ai testée. C'est la plus simple et je pense que je vais réaliser tous les bracelets avec cette méthode désormais !

Il s’agit d’une technique ancestrale utilisée par de nombreuses cultures comme les Amérindiens.
Petite anecdote intéressante : cette méthode doit son nom à un cactus du sud de l'Amérique du Nord dont on tire la mescaline, un hallucinogène puissant que les tribus natives utilisaient à des fins rituelles. Sous son influence, les chamans amérindiens percevaient des images qu'ils transcrivaient sur des objets utilisés durant les cérémonies religieuses. Ces objets étaient souvent élaborés à l'aide de petites perles tissées.

Le tissage est très régulier et me semble assez résistant. Je vais porter ma dernière réalisation pour savoir si c'est vraiment le cas !

Et voilà le moment de votre petit cadeau : la grille de tissage de mon joli bracelet vieux rose et bronze !! Vous pouvez la télécharger ci-dessous.

"Grille de tissage"

Vous pouvez réaliser d'autres types de créations avec les magnifiques perles miyuki, vous n'êtes pas obligé de faire du tissage... Voici d'autres idées de créations !

Parure Rose et Pompons - Boutique A Little Market

Une bonne idée pour utiliser vos chutes de tissus !

 

Après l'utilisation de chutes de tissus pour recouvrir des boutons, voici un nouveau tuto qui va vous permettre de faire de superbes petits cache-pots en tissu et de vider votre tiroir (ou sac) à chutes !

C'est mon premier DIY couture !!! On va voir ce que cela donne... 

Je suis loin d'être une professionnelle de la couture, j'ai eu ma première machine à coudre pour mon anniversaire il y a moins de 2 ans et depuis, je m'y mets doucement. Mes tutoriel sont donc plutôt à destination de personne débutant dans cette discipline ! Nous allons apprendre ensemble et je pense intégrer mes (nombreuses) erreurs dans les tuto afin que vous ne les reproduisiez pas.

Les étapes : 

Je suis fan de ce tissu style japonais, j'en mets un peu partout dans notre salon. Je vous ferais sûrement bientôt un petit tuto pour faire des coussins (dans le même tissu) avec un petit passepoil marron.

1) Nous commençons bien sûr par couper le tissu.
Pour faire les cercles, j'ai utilisé un verre de 8 cm de diamètre pour tracer un rond parfait. Il faut couper dans le tissu étoilé et dans un tissu blanc qui nous permettra de faire l'intérieur. 

Il faut ensuite couper les rectangles. Le calcul de la dimension dépend de la taille de vos cercles, j'ai pris pour ma part : 14 x 9 cm (comprenant les marges de couture).

2) Pour avoir une bonne tenue de mes petits cache-pots, j'ai choisi de rigidifier mon tissu étoilé avec du thermocollant. C'est tout simple, vous coupez votre thermocollant à la même taille que votre tissu, puis un petit coup de fer à repasser bien chaud pour coller les 2 ensembles (en n'oubliant pas de protéger votre tissu avec un torchon propre).

J'avais préalablement récupéré 2 pots de yaourt en verre afin de mettre dans mes cache-pot en tissu. Ainsi, je peux arroser mes petites plantes grasses sans problème (pas de tâche sur mon beau tissu !).

3) On enchaîne avec une couture sur le plus petit côté des rectangles, en pliant le tissu avec le motif à l'intérieur. On réalise cette étape pour le tissu étoilé et pour le tissu blanc. Par contre, pour le rectangle en tissu blanc, il est PRIMORDIAL de laisser un petit espace de 3 cm environ dans la couture afin de pouvoir retourner l'ouvrage à la fin.

4) Il faut ensuite attaquer l'étape la plus compliquée... Nous devons coudre les cercles sur les tubes obtenus à l'étape précédente. Il vous faut donc mettre des épingles tout le tour puis attaquer à la machine à coudre. La complication tient dans le fait que nous sommes sur une petite pièce donc, on y va doucement avec la machine et on essaye de faire quelque chose de propre.

Attention à bien mettre le cercle avec les motifs dans le bon sens (motif vers motif). 

Juste un petit commentaire, n'hésitez pas à changer la couleur de votre fil, j'ai gardé le fil marron mais cela aurait été beaucoup mieux en prenant un fil blanc...

5) Vous devez ensuite retourner la partie blanche et venir la placer dans la partie en tissu avec les motifs.

6) Puis on réalise une petite couture tout autour sur le haut de l'ouvrage (à environ 0,5 cm).

7) Il vous suffit de retourner simplement l'ouvrage par le trou que vous aviez laissé à l'étape 3. Puis de refermer ce trou par la méthode qui vous semble la plus simple soit avec un point invisible soit avec un petit coup de machine. Je vous avoue que pour ma part j'ai fait au plus rapide (j'ai du mal à sortir une aiguille pour coudre à la main...).

8) Vous pouvez enfin faire un joli petit ourlet sur le haut de votre magnifique cache-pot et y placer toutes les plantes dont vous avez envie !!

TADAM......

N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour toutes questions !

 

Comment utiliser des boutons pour faire des bijoux ?

Je ne vous ai pas encore parlé de mon activité créatrice principale : je fabrique des bijoux ! J'ai créé ma boutique sur A Little Market (que vous pouvez voir ici) il y a déjà 2 ans et je suis aussi exposée dans une super boutique près de chez moi qui s'appelle Espolitaquo (page FB ici).

Je vais vous parler d'une nouvelle technique que je viens de tester. Je fais déjà beaucoup de cabochon en résine mais là, c'est un peu différent. Il est possible d'utiliser des boutons à recouvrir pour faire des bijoux.

J'adore l'utilisation de tissu dans les bijoux et comme je fais pas mal de couture j'ai beaucoup de chutes de tissu. Voilà une bonne façon de les utiliser !

La méthode est vraiment toute simple, le plus compliqué en fin de compte est de trouver le bon fournisseur. En effet, cette technique demande d'avoir un peu de matériel adapté et c'est tout !!

Les étapes :

J'ai acheté le gabarit de découpe mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, il est possible de simplement découper le cercle dans un bout de papier.
L'avantage du gabarit en plastique c'est qu'il permet de tracer très facilement le cercle sur le tissu choisi. Il suffit ensuite de couper votre tissu.


Vous placez le tissu bien au centre de l'outil d'assemblage et vous utiliser la partie convexe du bouton pour pousser. Vous rabattez les morceaux de tissu vers le centre, puis vous utilisez le dos du bouton qui est concave pour fermer le bouton. La partie rose permet d'appuyer fortement sur le dos du bouton pour bien l'enfoncer dans la partie du dessus.

Il existe des dos avec un petit anneau pour utiliser le bouton comme bouton (comme c'est bizarre...) mais il est possible d'avoir des dos plats qui vont pouvoir servir pour faire autre chose !

Dans mon cas, j'ai collé des supports pour faire des puces d'oreilles assorties à des pendentifs que j'ai montés en sautoir. J'ai également fait une bague.

La difficulté supplémentaire pour les pendentifs est qu'il faut placer un support supplémentaire (tel une rondelle en plastique découpée) afin de combler le vide présent derrière le bouton. Cela permet de pouvoir le coller parfaitement sur le support à cabochon.

Petite précision, je pense que le mieux est d'utiliser un coton de bonne qualité, sinon vous aurez tendance à deviner le métal à travers le tissu s'il est trop fin.

Personnellement, je suis vraiment fan des pendentifs obtenus, ce petit côté ancien se marie d'ailleurs très bien avec le bronze. Ils sont en tout cas tous disponibles sur ma boutique A Little Market !

Pour information, j'ai payé l'outil d'assemblage 2,75€ chez Ateliers des 3 boutons (super contact avec le vendeur). Il fournit tout le matériel dont vous aurez besoin et vous donne aussi les explications !

Par contre, l'inconvénient c'est qu'il faut un outil pour chaque taille... Je me limite donc pour l'instant à une taille de 19 mm.

Vous connaissiez cette méthode ? Qu'en pensez-vous ?

Bilan de mes lectures d'été

Je lis beaucoup et pendant l'été c'est encore pire ! J'ai décidé de vous faire partager mes lectures sur le blog car j'ai parfois un peu de mal à trouver de nouvelles lectures et je m'inspire beaucoup en suivant différents blogs à ce sujet. Je passe donc le relais à mon tour !

Je vais vous parler de 5 romans complètement différents :

Victoria Hislop : le fil des souvenirs

Ma note : 4,5/5

J'ai vraiment aimé ce livre que j'ai lu très rapidement. Je lis habituellement des romans historiques, j'aime apprendre et découvrir des pays lorsque je lis. Et là, cela a vraiment été le cas. J'ai découvert en détail l'histoire de la Grèce sur la période du début du siècle dernier.
C'est une belle fresque historique mettant en avant les nombreux flux de population que ce pays a connu, tout cela à travers la vie de plusieurs personnages très attachants. L'auteur sait décrire magnifiquement cette ville qui devient presque un personnage à part entière.

Je vous le recommande donc fortement notamment si vous souhaitez voyager en Grèce !

Par contre, j'ai lu également "La ville orpheline" du même auteur et je ne vous le recommande pas particulièrement. Il est, à mon avis, plus intéressant pour son contexte historique (l'île de Chypre dans les années 70) que pour la trame de son histoire.

Citation : 

"Cette rue qui passait pour pauvre au yeux des riches accueillait une communauté florissante. Vivre dans une telle proximité tendait à rendre les gens plus tolérants que l'inverse. Les enfants jouaient tous ensemble, chrétiens, musulmans et juifs ; et lorsqu'ils se poursuivaient autour de l'église voisine, des ruines d'une synagogue ou celle de l'un des nombreux minarets qui dominaient encore la ville, peu leur importait que ce soient des lieux de culte."

Markus Zusak : Le Messager

 Ma note : 2,5/5

J'avoue que j'avais énormément aimé le premier roman de cet auteur : "La voleuse de livres" qui est un livre absolument magnifique. J'avais donc placé la barre plutôt haut pour ce nouveau roman et le coup de cœur n'est pas venu...

Le style d'écriture est très différente, ici, l'auteur a choisi de faire parler son personnage. Le style est donc plutôt brut et familier, rendant d'ailleurs ce livre très facile à lire.
Il y a beaucoup de bons sentiments (le personnage principal passe le roman à aider les autres) mais on se demande vraiment où veut en venir l'auteur. Le message est très positif mais n'est pas servi par l'intrigue du livre qui tombe un peu à plat.
Enfin, le "pourquoi de ces cartes" reste pour moi un mystère à la fin du roman ce qui me dérange fortement...

Citation : 

"La vie continue et, aussi longtemps que les souvenirs pourront manier une hache, ils trouveront toujours un endroit faible dans mon esprit pour s'y tailler un chemin."

Katarina Bivald : La bibliothèque des cœurs cabossés

Ma note : 4/5

J'aime les livres qui parlent de livre et c'est bien le cas de celui-ci. Je me suis rapidement attachée à cette petite ville des États-Unis et à Sara le personnage principal.
J'aime assez l'idée qu'une simple librairie puisse sortir une petite ville de sa torpeur, que chaque personnage trouve le livre qui lui correspond. Ce livre est un petit cocon dans lequel on se sent bien.
Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est bien écrit, c'est délicat et bourré de bonne référence littéraire ! Un vrai feelgood book comme je les adore.

Citation : 

"Quelle terrible prise de conscience : savoir qu'il y avait tant de livres qu'elle ne toucherait jamais, tant d'histoires qui se poursuivraient sans elle, tant d'auteurs anciens qu'elle n'aurait pas le temps de découvrir !"

Joël Dicker : Le livre des Baltimore

Ma note : 3/5

Encore une fois, le deuxième roman d'un auteur que j'ai déjà lu. En effet, j'avais beaucoup aimé "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", et j'avais envie de me replonger dans l'écriture de Joël Dicker. Nous suivons donc le même personnage principal mais dans une histoire complètement différente, l'histoire de sa famille. Cela donne un roman sur un style moins polar que le premier, mais plus sur le mode saga familiale.
L'auteur sait nous tenir en haleine avec l'attente d'un drame dont il nous parle dès le début du roman, c'est là, je pense, tout son art. Les personnages sont de plus tous très bien construit, nous les découvrons petit à petit notamment dans la deuxième partie du livre.
J'ai aimé ce livre même si je reste un peu déçue, il y a certaine longueur et il reste un goût un peu fade lorsqu'on l'a fini...

Citation : 

"Dans vingt ans, les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs téléphones portables. Vous savez Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des égyptiens. Ils vous diront :"Grand-père, à quoi servaient les livres?" Et vous leur répondrez : " A rêver. Ou à couper les arbres, je ne sais plus." 

Isabel Allende : Mon pays réinventé 

Ma note : 2,5/5

J'adore l'auteur, je lis très régulièrement ses romans depuis mon gros coup de cœur pour "La maison aux esprits". Une balade au Chili avec elle me tentait donc grandement !
Je suis pourtant très déçue par ce livre. Je ne suis pas très familière avec les biographies, je n'en lie que très peu.
Je me suis sentie complètement perdue dans cette histoire, Isabelle Allende ne suit pas réellement de plan, les événements s'enchaînent sans logique et des pans entiers de sa vie sont absents. J'ai l'impression de ne pas mieux connaître l'auteur mais d'avoir seulement entraperçu son Chili idéalisé.

Citation : 

"En Amérique Latine circule cette histoire : Savez-vous pourquoi il n'y a pas de coups d’état militaires aux États-Unis ? Parce qu'il n'y a pas d'ambassade américaine."

Avant / Après : ou comment améliorer notre belle façade !

Je vais essayer de faire régulièrement des articles avant / après. Je trouve cela plutôt marrant et ça fait plaisir de se rendre compte du travail effectué !

Nous avions un pot de fleur devant la maison avec des plantes mortes pour la plupart (et bloqué entre les 2 bacs de recyclage pour ne rien arranger). En gros, nous avions essayé de faire pousser une magnifique glycine mais elle est morte (par oubli d'arrosage je pense...). Le bac était devenu la litière des chats du coin...

J'ai donc fait un petit détour par un magasin de jardinage et j'ai acheté quelques plantes et des graines.
Un coup de peinture pour assortir le pot de fleur à nos volets et voilà le résultat :

J'ai semé quelques capucines, si elles poussent, je pourrais les faire grimper sur le côté de la fenêtre (j'ai laissé les câbles métalliques que nous avions installés pour la glycine).
J'espère que les Dipladenia, que j'ai planté ne souffrirons pas trop du froid dans notre petite impasse.

 Il suffit parfois de pas grand chose pour être contente à la fin de la journée !

Comment créer des supports pour bijoux ?

Lors de l'organisation de mon premier marché, la question s'est posée de réaliser mes supports pour mes différents bijoux. Toujours dans l'idée de tout faire moi-même, j'ai sorti d'un placard des anciens cadres tout simple en bois brut que j'ai décidé de recycler !

Je trouve cette idée assez sympathique et vous pouvez utiliser ces supports pour exposer vos bijoux chez vous !

Temps de réalisation : 2 - 3 heures si on compte le temps de séchage de la peinture

Coût : Moins de 19 €
2€ pour les chevalets chez Gifi
1,1€ pour les cadres en 10x15 et 4€ pour le cadre en 30x45 chez Castorama
3,5€ pour le pot de peinture PEBEO chez Cultura
3€ pour le masking tape chez Cultura
Sachant que je n'ai pas acheté la peinture et le masking tape spécialement pour ce tuto et qu'il va vous en rester après la réalisation !

Création de supports pour boucles d'oreilles

J'ai 4 petits cadres en 10x15 et je décide d'en faire 3 supports de boucles d'oreilles différents.

Je colle donc 2 cadres d'un avec l'autre sur leurs plus grands côtés afin de faire un support un peu plus grand. Je laisse les 2 autres cadres tels quel.
J'utilise la colle blanche Cléocol de la marque CLEOPATRE. Elle est très polyvalente et colle à peu près tout lorsque je fais du loisir créatif.

Puis, je peins l'ensemble des cadres avec une couleur dans les taupes.
J'utilise régulièrement les peintures PEBEO, pour cette couleur, c'est la n°70 - cendre brune.

Pour l'intérieur, j'utilise le carton déjà présent à l'intérieur des cadres. Je le recouvre d'une feuille blanche afin que cela soit un peu plus propre, toujours avec ma colle blanche.
Je positionne une bande de masking tape afin de mettre un peu de déco. Ca sera dans les tons bleus pour moi afin de rappeler le logo de ma marque !

Il faut ensuite faire les trous pour pouvoir positionner les boucles d'oreilles (c'est quand même le but...). Attention à bien mesurer, centrer et marquer avec un crayon les emplacements avant de faire les trous. Pour faire de petits trous j'utilise un outil perforateur (prévu pour la pose d’œillets), donc on sort marteau et planche de protection !

5/ Vous devez par la suite replacer les cartons dans les cadres.

Création d'un support pour collier

Pour ce support j'ai utilisé un cadre en 30x45. Idem que pour les supports pour boucles, un petit coup de peinture PEBEO sur le cadre en bois brut. Puis j'ai recouvert le carton intérieur d'une page blanche et d'un morceau de masking tape bleu.
Attention pour le positionnement du masking tape, n'hésitez pas à prendre quelques colliers pour le mettre à la bonne hauteur.

Puis on ressort Mr Perforateur et Mr Marteau afin de faire des petits trous dans la bande marquée par le masking tape. Attention, tout en oubliant pas de bien marquer avant les emplacements à trouer !
Pour ma part, j'ai décidé d'utiliser au maximum la longueur du cadre, donc j'ai fait 16 emplacements pour attacher les colliers.

Afin de pourvoir attacher les colliers, j'ai positionné des attaches parisiennes dans chaque trou. Il suffit de la laisser légèrement dépassée (comme une petite patère) puis de plier les branches au dos. Enfin pour bien fixer les attaches parisiennes, j'ai placé des morceaux de gros scotchs au dos.

Il vous suffit ensuite de replacer le carton dans le cadre en ajoutant une feuille blanche au dos pour camoufler les attaches et le scotch. Petite astuce, pour ma part j'ai simplement utilisé la feuille déjà présente dans le cadre lors de sa vente en la retournant !

Etape finale : Utilisation de chevalets

Pour la dernière étape, j'ai simplement repeins en blanc des chevalets que j'avais déjà. Et oui des "restes" de notre mariage, les chevalets servaient de porte-menu sur nos tables... Devinez la couleur de notre mariage !!lol

TADAM......

Alors vous en pensez quoi ??

15 jours de road-trip dans le Yucatán

Le but n'est pas de vous faire un compte rendu détaillé de notre voyage mais plus de vous faire partager nos coups de cœur ! 

Définition de notre itinéraire

J’avoue que je ne fais en général pas grand-chose pendant cette phase. C’est ma super moitié qui organise tout… et je me laisse porter !

Il est facile de voyager au Yucatán, nous avons pris simplement nos billets d’avion puis nous avons loué l’ensemble des hôtels sur Booking. Nous avions décidé de partir au Mexique un peu au dernier moment donc nous ne nous sommes pas trop pris la tête…

Nous avons atterri à Cancún, puis nous sommes partis direction l’ouest pour rejoindre Merida avec pas mal d’arrêt entre les 2. Après Mérida, Campeche, Tulum puis retour vers Cancún.

Voilà à quoi a ressemblé notre périple :

Premier coup de cœur : les sites mayas

Impossible de visiter le Yucatán sans faire un nombre important de site maya. Ces sites ont bien sûr un grand intérêt au niveau architectural et historique mais cela a aussi été pour nous une vraie entrée dans des sites naturels. Il n’est pas toujours facile d’accéder à la nature par des chemins de randonnées d’où une certaine frustration pour nous…
  

Chichen Itza

Le plus connu mais vraiment pas celui que nous avons préféré. Trop de monde, trop de vendeurs, aucune tranquillité alors que nous étions pourtant arrivés tôt !

C’est LE site touristique par excellence donc à vous de voir… nous avons un peu regretté de l’avoir fait même s'il y a des beaux ensembles architecturaux notamment la grande pyramide.

 

Uxmal

Le plus beau des sites que nous avons visité. Bien moins visité que Chichen Itza, le site est tout autant superbe et impressionnant! Une belle surprise.

Tulum (sous la pluie)

Site magnifique en bord de mer dont nous n’avons pas trop profité car il pleuvait… cela a tendance à gâcher les visites surtout lorsque l’on sait que le site possède une belle plage et que la visite peut se faire en maillot !

Nous avons aussi fait Becan, Kohunlich, Muyil et Coba (avec la plus haute pyramide). Si vous voulez plus de renseignements sur ces sites n’hésitez pas à me laisser un commentaire. L’intérêt des sites moins connus est que vous faites la visite presque seul, vous avez les ruines pour vous !

Découverte des villes

La grande surprise de notre voyage a été de découvrir des villes magnifiques. Nous nous attardons rarement dans les villes en fin de compte lors de nos voyages, nous préférons nous perdre dans la nature. Mais là, nous avons été vraiment subjugué par les couleurs de ces anciennes villes coloniales et en tête de liste la ville de Campeche qui est très très colorés !
  

Izamal, la jaune

Elle est connue dans le Yucatán comme la « ville jaune » car la plupart des maisons de cette bourgade coloniale sont recouvertes d'une peinture de couleur ocre, identique à celle qui recouvre les murs du couvent Saint Antoine de Padoue. Elle est surnommée aussi « la ville aux collines », en référence à la présence de ruines de pyramides que vous pouvez gravir !

 

Mérida, la blanche

Grosse ville assez tentaculaire de plus de 750 000 habitants. Mérida est un vaste damier formé de rues droites et de carrés parfaits de bâtisses. Le centre vaut vraiment le détour avec de beaux bâtiments et de jolies places. Nous avons de plus assisté à un magnifique spectacle dans l’ancienne université.

Campeche, la colorée

C’est une ville vraiment étonnante. Toutes les maisons à l’intérieur des fortifications sont basses et colorées, les rues sont pavées et les petites places arborées. Par contre, la côte est faite pour la pêche à la crevette mais pas du tout pour la baignade. Vous êtes prévenus…

 

Je vous parlerais de notre découvertes de la nature du Yucatán lors d’un prochain article.

Un petit avant goût ??